[6/7] Les cadrages vidéo : un plan qui en impose

January 6, 2019

Nous sommes de retour pour vous jouer un mauvais tour ! Oui nous osons citer la Team Rocket afin de bien entamer ce nouvel article. Débutons en douceur maintenant que vous êtes on ne peut plus familier avec le sujet du jour qu’est le cadrage. Cette fois-ci nous abordons un plan qui nous fait voir les choses en grand : le gros plan !

 

 Théophile, notre customer success manager, continue ses leçons sur les valeurs de plan avec son entrain légendaire. Il s'attarde aujourd'hui sur ce petit je-ne-sais-quoi - au fond nous le savons bien - dont vous pensez peut-être ne pas avoir besoin mais pouvant s’avérer utile.

A quoi ça sert ?

Le gros plan tente principalement de capturer ce quelque chose qui fait un visage, cette émotion que seule une caméra peut déceler en étant assez rapprochée. Il permet aux spectateurs d’analyser des ressentis présents dans une simple expression du regard. Appréhendez-le comme la touche "sentimentale" de votre film. Il incarne la beauté comme le dégout, tout en dévoilant plus que quelques mots.

Dans vos vidéos, le gros plan trouve légitimité pour vos interviews ou lors de présentations de personnes lors d'expertises métiers. N'importe quel spectateur est apte à se familiariser avec tout type d'intervenant à l’aide d’un gros plan. Il est une mise à nue de votre speaker et permet d’engendrer une certaine sympathie. C’est également dans ce genre de plans que l’on peut encore applaudir les bienfaits de la vidéo : il génère des sentiments comme Rimbaud le fait si bien avec ses poèmes tels que Dormeur du val.

Néanmoins il n’est pas donné à tout le monde d’écrire aussi bien que les poètes et auteurs des siècles derniers,  ayant donné à la France cette réputation de capitale culturelle mondiale. Capter un plan comme celui-ci s’avère bien plus abordable - particulièrement abordable même - si vous accomplissez à la lettre près les conseils suivants.

Comment ça marche ?

Quelques tremblements dans ce plan ne sauront gêner votre cadre tant que le visage de votre interlocuteur reste discernable. D’ailleurs, chez EasyMovie nous préférons l’insécurité du mouvement qu’offre le grip qu’un plan trop fixe sur un trépied. Une légère agitation offre une lente évolution vers un sentiment quel qu’il soit. Il vous est même conseillé de passer d’un plan rapproché à un gros plan pour plus de fantaisie. L’émotion n’en sera que plus forte !

Pour ce faire, il vous est possible de zoomer mais nous vous conseillons plutôt de faire un travelling : d’avancer vers le visage en question, donc. N’en abusez pas trop, la force de ce cadre tient par sa rareté. Trop présent, il pourrait rendre votre vidéo dérangeante. Nous vous conseillons de l’utiliser afin d’appuyer un propos ou bien pour capturer la réaction de votre intervenant. Il prend de l’importance lorsqu’il est incrusté entre deux plans rapprochés. Et, à moins que vous ne soyez sûr de votre coup, évitez de passer d’un plan extrêmement large à un plus serré comme celui-ci. Le résultat peut être des plus surprenants.

Vous voilà bien renseigné sur ce gros plan, nous espérons que vous saurez capter les émotions tels que Jean Renoir et ses amis les cinéastes.

À part ça, nous avons une bonne mais aussi mauvaise nouvelle : il ne vous reste plus qu’un tutoriel sur le cadrage avant que vous soyez totalement au courant des plans qui font nos films préférés. Cela veut aussi dire que nous ne retrouverons plus qu’une dernière fois dans deux semaines pour notre dernier article. À dans deux semaines, donc.

 

En attendant notre prochaine vidéo, voici de quoi vous faire patienter dans de bonnes conditions :

 

 

 

 

 

 

Le plan moyen

 

 

 

 

 

 

 

 

Le plan rapproché

 

 

 

 

 

 

 

Le plan américain

 

 

 

 

 

 

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